Comment se déroule
le traitement d’un
infarctus de l’oreille?

 

 

Il reste beaucoup à découvrir sur le phénomène de l’infarctus de l’oreille en général. Nous avons déjà décrit les symptômes et les causes et avons constaté qu’un infarctus de l’oreille se résolvait spontanément dans la plupart des cas. Néanmoins, il est important de consulter un expert ORL. Mais comment se déroule exactement le traitement?

Les symptômes connus constituent un aspect essentiel de l’examen. C’est donc là qu’interviendra en premier lieu un ORL. En outre, on examine depuis combien de temps les symptômes existent et s’il y a eu un événement déclencheur. En regardant ensuite à l’intérieur de l’oreille, on constate la présence d’inflammations ou de corps étrangers susceptibles de déclencher les symptômes. Deux tests auditifs sont effectués au cours de l’examen. Un diapason vibrant est tout d’abord placé sur le vertex (sommet du crâne) et on doit indiquer de quel côté le son est mieux entendu. En effet, en cas d’infarctus de l’oreille, une oreille est généralement «plus forte». Ensuite, le médecin teste à quel niveau sonore les sons aigus, moyens et graves sont perçus. Le cas échéant, des examens sont mis en place pour déterminer l’élément déclencheur. Une infection virale, des influences toxiques, ou une labyrinthite (inflammation du labyrinthe dans l’oreille interne) peuvent être à l’origine de l’infarctus. Le traitement est instauré lorsque d’autres facteurs déclenchants et comorbidités de la perte auditive ont été étudiés et que les résultats des tests auditifs confirment le diagnostic.

L’infarctus de l’oreille affectant la qualité de vie, un traitement est justifié. Il faut également tenir compte du type de traitement, de l’ampleur de la perte auditive, des symptômes concomitants et des lésions préexistantes. En cas d’infarctus aigu de l’oreille, des glucocorticoïdes (cortisone) sont parfois utilisés. Parmi les causes présumées d’un infarctus de l’oreille, on sait qu’il existe un trouble de la circulation sanguine dans l’oreille interne, qui doit être traité par ce biais. Les glucocorticoïdes ont généralement un effet anti-inflammatoire et décongestionnant. Ils sont censés favoriser la circulation sanguine et donc améliorer la vitalité auditive. Ils sont administrés par perfusion ou sous forme de comprimés, cette dernière approche étant la plus plus fréquemment utilisée. Habituellement, l’effet souhaité apparaît dans les jours qui suivent. Si ce n’est pas le cas, le médicament peut également être injecté directement dans l’oreille interne. Cependant, un traitement complet n’est souvent pas nécessaire. En cas de perte auditive croissante, le pronostic s’aggrave. Toutefois, en cas de symptômes très légers, cette perte auditive brutale se résout d’elle-même et le pronostic est favorable.

L’effet d’autres traitements médicamenteux est contesté et n’est donc souvent pas pris en charge par les caisses-maladie. Toutefois, si la cause peut être imputée à une autre maladie, comme des problèmes de colonne vertébrale ou encore le diabète, il convient de traiter en conséquence. La nicotine, y compris sous forme de cigarettes électroniques ou de gommes à mâcher, doit également être évitée pour atténuer les symptômes d’un infarctus de l’oreille. Généralement, la meilleure méthode de traitement, surtout en cas de symptômes bénins, consiste à beaucoup se reposer, à se détendre et à éviter le stress. Par conséquent, on est généralement mis en arrêt maladie pendant quelques jours, peu importe l’intensité des symptômes et le degré de l’infarctus de l’oreille. En cas de perte auditive prononcée ou d’oreilles déjà endommagées et en présence de problèmes d’équilibre supplémentaires, un traitement immédiat est recommandé. Pour prendre soin non seulement de ses oreilles, mais aussi de sa santé en général, il est donc important de dormir suffisamment et d’avoir également une alimentation équilibrée. Bien entendu, notre vitalité auditive en profite également.