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Quelle est l’influence du bruit sur notre santé?

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Quelle est

l’influence

du bruit sur

notre santé?

19.04.2023

Le monde moderne s’accompagne d’un flot ininterrompu de bruits différents. Le réveil du matin, la machine à café, le trafic sur le chemin du travail, l’open space bourdonnant et l’occasionnel tapage nocturne n’en sont que des exemples. Nous avons déjà abordé les conséquences d’un volume trop élevé lorsque l’on écoute de la musique, mais qu’en est-il du bruit de manière générale? 

D’où vient le bruit? 

Qu’il s’agisse de musique ou de bruit, tous les sons sont des vibrations qui se propagent dans l’air sous forme d’ondes. La pression sonore va essentiellement définir la taille de ces ondes. Plus celle-ci est élevée, plus le volume sera fort. Une augmentation de 10 décibels (unité qui quantifie en fait la pression sonore) est déjà perçue comme deux fois plus forte. La fréquence, c’est-à-dire la hauteur du son, joue elle aussi un rôle. De manière générale, les sons graves sont perçus comme moins forts à volume égal. Les infrasons font éventuellement aussi partie des sources de bruit, bien qu’ils ne soient pas audibles au sens propre. Notre perception n’est pas le meilleur instrument de mesure pour cela. Qui plus est, le volume ainsi que la durée sont aussi des facteurs décisifs. 

Quand est-ce qu’un son devient un bruit? 

La distinction entre un bruit et un son agréable, comme la musique par exemple, varie toujours d’un individu à l’autre. Un son ou une source sonore est considéré comme un bruit dès lors qu’il ou elle dérange de manière consciente ou inconsciente. Le bruit est donc pour ainsi dire une question de goût puisqu’il est perçu de manière très subjective. Il faut aussi faire la différence entre un bruit continu et un bruit impulsionnel. Une tondeuse à gazon en marche fait partie de la première catégorie tandis qu’un feu d’artifice ou un bouchon qui sort bruyamment d’une bouteille appartient à la deuxième. Il existe aussi une troisième catégorie: le bruit intermittent. Ici, le volume sonore monte et descend, ce qui déclenche le système d’alarme naturel du corps. La sonnerie du réveil en est un bon exemple.

Quel est l’impact du volume sonore? 

Dans l’article «Quand la musique devient-elle mauvaise pour la santé?», nous avons déjà abordé le sujet. Au même titre que les décibels, la durée de la nuisance sonore peut elle aussi entraîner une perte auditive. Le seuil de douleur est situé à environ 130 dB, mais 110 dB sont déjà ressentis comme désagréables. Cela dépend aussi de notre propre perception. Pour illustrer le propos, voici quelques comparaisons: le volume normal d’une conversation est situé entre 40 et 60 dB. L’écoute musicale à volume élevé atteint parfois les 100 dB, tandis qu’un marteau-piqueur en produit 130. Le risque de perte auditive commence généralement à 80 dB.

La durée – un facteur non négligeable 

Le volume ne fait pas tout. En règle générale, plus nos oreilles sont exposées longtemps à une source sonore à hauts décibels, plus elles ont besoin de temps pour récupérer. Ce faisant, contrairement à nos préférences personnelles, notre audition ne fait aucune différence entre du bruit et de la musique. Même en cas d’exposition à des sons comparativement moins forts, ceux-ci peuvent tout de même nuire à notre audition s’ils nous paraissent désagréables ou durent longtemps. 

Cela ne se limite pas qu’aux oreilles 

L’impact du bruit ne se limite pas à nos oreilles. Étant donné que l’audition est le système d’alarme de notre corps, celle-ci reste active lorsque nous dormons. Pas de répit pour nos oreilles! Aussi, les sons désagréables vont pousser notre corps à sécréter des hormones du stress. 25 dB suffisent à perturber la concentration ou le sommeil. En cas de bruit durable, il est même possible d’observer des modifications au niveau du taux d’hormone et du métabolisme, sans parler de l’activité électrique cérébrale. Le bruit peut également être à l’origine de troubles physiques importants comme des maux de tête, des tensions musculaires ou des problèmes gastro-intestinaux. Si on y est exposé à long terme, il peut même entraîner une tension accrue et, dans le pire des cas, un infarctus. 

Comment aider nos oreilles? 

En premier lieu, il convient d’éviter le bruit. Bien entendu, cela est plus facile à dire qu’à faire. Pour commencer, il est possible de porter des casques dotés d’une fonction de réduction du bruit et veiller au volume ainsi qu’à la durée de la musique que nous écoutons. Et pour cela, nous avons tout ce qu’il vous faut. Outre des casques adaptés et une hygiène de vie saine, il est indispensable de s’équiper de bonnes protections afin de soutenir notre audition. Vous pouvez ainsi opter pour des bouchons d’oreilles à usage unique ou des otoplastiques sur mesure disponibles chez les audioprothésistes comme Neuroth. Ils permettent non seulement de réduire le bruit, mais protègent aussi nos oreilles des corps étrangers et de l’humidité lorsque l’on pratique certains loisirs. 

Vos oreilles en ont assez du bruit?

Notre vitalité auditive dépend toujours de la situation. Le test auditif sans engagement que nous proposons dans les centres auditifs Neuroth vous aide à y voir plus clair. 

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